Les connaissances existantes et créées au sein de l’entreprise sont utilisées, classées, indexées et réutilisées. La connaissance est exploitée dans le but de répondre à des objectifs d’amélioration de performance, d’innovation ou d’apprentissage organisationnel. Les silos ont longtemps constitué un obstacle à la collaboration et bien que le knowledge management a commencé à en combler les lacunes, ils persistent dans les structures traditionnelles de management.
Il arrive qu’une version “officielle” de la connaissance soit requise dans certaines organisations, notamment issues de secteurs réglementés. Cependant, au sein de toute organisation, la connaissance évolue quotidiennement et les bases de connaissances précises et détaillées ne suffisent plus à répondre aux changements. Le paradigme d’une base de connaissances, où l’accumulation et la codification sont valorisées, est en train d’évoluer progressivement vers un flux continu de connaissances où l’accès est poreux et où l’ensemble du réseau collabore. Encourager les communautés en ligne est plus que nécessaire pour guider cette évolution.
La connaissance sociale est l’organisme collectif et vivant des connaissances produites par un réseau. Elle est le produit dynamique d’un groupe qui contribue et partage et non pas uniquement la somme des connaissances statiques des personnes. Les relations, connexions et échanges au sein d’une équipe spécifique émergent grâce au dialogue et sont canalisées par les interactions de l’organisation. L’accès à la connaissance est rendu possible par les liens personnels, les recommandations et le classement de l’information par des experts spécialisés, menant à un flux de connaissances circulaire et itératif.
L’équilibre entre la création de contenu et sa consommation au sein de ces réseaux est primordial pour obtenir un ratio optimal en termes de partage de connaissances et une adhésion maximisée. Il doit d’une part être suffisant pour éveiller la créativité et fournir l’information souhaitée au bon moment dans un format simple et convivial et d’autre part, être modéré afin de ne pas submerger celui qui cherche l’information par un trop grand nombre de notifications, de demandes de collaboration ou de feedbacks.
La nature décentralisée caractéristique de ces réseaux de partage de connaissances (Social Knowledge Networks – SKNs) a tendance à effrayer les organisations qui craignent de perdre le contrôle sur la création et la dissémination de l’information, contrôle qu’elles exerçaient jadis au sein d’une structure traditionnelle de gestion de la connaissance. Toutefois, les réseaux de partage de connaissances (SKNs) s’articulent autour de silos, fusionnent les contenus pertinents, développent les idées émanant de la communauté et accroissent la productivité, l’efficacité et l’agilité au sein de l’organisation. Leur évolution organique à travers le temps et les changements de circonstances fait de ces réseaux un atout concurrentiel redoutable pour l’organisation. Dès lors capable de référencer, classifier, sélectionner, diffuser et enrichir ses connaissances.
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