Il y a au centre du Knowledge Sharing Canvas une composante magnifique du partage de connaissances: les histoires.

Les histoires ont le pouvoir de « connecter » l’information vers les destinataires. Les histoires approfondissent le contexte, effectuent des analyses retrospectives et prospectives. Elles annoncent, résonnent, et changent les comportements. Avec elles, nous augmentons simplement nos chances de transformer une information en connaissance collective, à savoir obtenir une attention à plus grande échelle pour toucher les esprits de nos collaborateurs et obtenir leur Fee__dback de manière récursive.
Les histoires sont bien plus qu’un simple outil communicationnel. Elles amènent du sens au travail et peuvent améliorer la santé des individus que ce soit dans leur vie privée ou professionnelle. Si l’essence même, à savoir transmettre une expérience vraie et un apprentissage vécu par soi-même ou un tiers, n’a pas changé depuis des siècles, sa pratique récurrente en entreprise et à l’extérieur a indéniablement augmenté. Elle est désormais critique pour toutes les entreprises désireuses de s’inscrire durablement dans le 21ème siècle, une ère bombardée d’innovation, de complexité et de connectivité.
Ces 10 dernières années ont évolué très vite sur le plan technologique, managérial et comportemental. Le monde est plus ouvert à la conversation, à la narration, et les entreprises digitales comme Facebook font tout pour que le monde entier puisse être connecté et s’exprimer. Les histoires sont dès lors universelles, liquides et multi-modales. Mais elles ne sont pas forcément ubiquitaires et font face aux silos volontaires et involontaires.

Ce qui est nouveau: un monde agile et connecté

La proximité virtuelle
Les plateformes digitales ayant une couche sociale sont capables aujourd’hui de générer cette proximité permettant la diffusion de ces histoires aux personnes intéressées au bon moment. Les histoires deviennent des supports-clés de connaissances.
Le minimalisme et la curation
Les histoires sont aujourd’hui en majorité minimales et incisives. L’exemple même sont les milliards d’updates partagés sur Twitter, contenant des prises de positions percutantes, à vif.
Les technologies et les formats riches
De nouvelles technologies vont amener des nouvelles possibilités inimaginables à ce jour, y compris en entreprise. Les histoires sont donc multi-formats, du simple texte à la vidéo et bientôt la réalité augmentée.
L’inclusion de tous les employés
Les histoires peuvent provenir de tout employé ou tout client. Elles ne sont pas uniquement réservées aux leaders. L’employé le fait dès lors sans de vraies compétences en storytelling pour produire des histoires pragmatiques et simplistiques.
La fréquence et la transparence
Notre environnement de travail devient davantage transparent, ce qui amène chacun à se conduire de manière plus responsable et ouverte. Surtout ces histoires véhiculent des expériences quotidiennes qui sont, par essence, positives et constructives.

Ce qui n’a pas changé: les principes-clés

Chaque histoire est une opportunité de s’améliorer soi-même ainsi que l’organisation. Elles sont plus fortes si elles contiennent: De l’écoute et de l’interprétation, du désintéressement et de l’éthique, de la sincérité et authenticité, de la simplicité, de la surprise, de l’humour et de la fiction, des liens et créativité​…

Les bénéfices

  • Raison d’être du partage, des nouveaux témoignages, de l’adhésion.
  • Des réponses à des problèmes complexes
  • Des liens et nouvelles formes de connaissances
  • Du sens aux nouveaux modèles d’affaires
  • Dans le travail quotidien d’employé satisfait

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