Entrer à la CeBIT, c’est devoir choisir entre des dizaines de halles immenses, véritables portes de l’enfer ou du paradis, selon les appréciations glanées ici et là.
Une chose sur laquelle tout le monde semble s’accorder, c’est que le motto du salon est la transformation digitale, chapeautant un mouvement de fond qui combine à la fois centralisation de données (big data), utilisation de services web externes (API) , nouveaux systèmes d’automatisation (dématérialisation), nouveaux processus industriels (Industrie 4.0), nouveaux objet connectés (IoT)…
Une bonne nouvelle qui sollicite les équipes informatiques à s’intégrer dans des nouvelles équipes distribuées, transverses, avec un but commun: améliorer l’équilibre entre interactions directes et automatisées, entre employés et consommateurs.
Une très bonne nouvelle pour Elium qui se voit propulsé comme backbone de la transformation digitale pour une raison élémentaire: il n’y a pas de transformation sans partage accru et accéléré de connaissances!
Présent sur scène dans la Social Business Arena, nous avons eu l’occasion de nous exprimer sur les avantages concrets d’une approche orientée connaissances face aux éditeurs typé Social Business.

Un programme de transformation digitale implique sur le plan organisationnel:

  • une approche continue et incrémentale, pour les chefs de projets, cela signifie la fin d’une approche classique orientée projet puisque la transformation, une fois démarrée, est désormais permanente.
  • une modification de l’emploi du temps des employés, pour leur permettre d’absorber ces changements et accepter que ceux-ci sont désormais constants.
  • une co-responsabilisation des managers à mieux gérer la mise en valeur de l’information à un niveau global et transverse.
  • des nouvelles directives des dirigeants, qui, pour augmenter les chances d’une réelle transformation, s’inspirent désormais des valeurs de l’holacratie et des méthodologies orientées Design Thinking.
  • l’engagement de l’ensemble de l’entreprise sur un programme de partage de connaissances
    Les entreprises sont beaucoup plus distribuées que l’on pense (voir le cas Lafarge), avec des collaborateurs répartis dans le monde entier, parlant des dizaines de langues différentes. Pareille diversité linguistique nécessite une internationalisation à la fois des contenus et des contextes.

Ce programme de partage de connaissances se repose sur:

  • **une réutilisation facilitée
    **Clé de voûte de la connaissance, le moteur de recherche redevient incontournable non seulement pour améliorer la pertinence et densité des espaces, mais surtout pour notifier correctement les utilisateurs
  • **des contenus instructifs et riches
    **Pour les experts, l’outil doit supporter une approche narrative autour des contenus, à savoir encapsuler des contenus riches pour transférer des méthodologies complètes et évolutives
  • **une capture des contenus web externes
    **Pour l’ensemble des employés, cela revient à les outiller comme des veilleurs d’informations, pour insuffler les bonnes pratiques disponibles sur la toile et les transformer en véritables senseurs*

Etre présent au CeBIT nous a permis d’observer la profondeur de ce mouvement à une échelle mondiale. La concurrence n’a jamais été aussi grande face à une accélération des cycles de production, bouleversés par des centaines de disruptions et l’explosion de services Cloud.
Nous sommes fiers d’être un vecteur de croissance et de durabilité pour nos partenaires. Rejoignez sans attendre notre communauté pour être notifié sur les implications et opportunités de cette révolution.
*”senseurs humains” – A lire sur le sujet:
• Frédéric Laloux, “Reinventing organisations“,
• Lee Bryant, The Quantified organisation in digital transformation
Visuel Creative Commons: Western Area Power

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